Un article d’élèves
Les femmes dans la seconde guerre mondiale Une conférence inter CVL
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Dans le cadre du rapprochement impulsé cette année entre les CVL (Conseils de la Vie Lycéenne) du bassin de Boulogne, le CVL du lycée Alexandre Dumas de Saint-Cloud avait invité une délégation du lycée Santos Dumont (trois élèves et un professeur de lettres-histoire, Mme Alfandary) a venir assister à une conférence qu’il organisait en partenariat avec "la réserve citoyenne".
Un beau et riche moment, dont les élèves du lycée Santos Dumont (Ines, Auriane, Catarina et Bintou, de la classe de 1BPGA) ont tenu à rendre compte ici.
Le 14 avril 2016, nous avons eu l’honneur d’assister à une conférence sur Les Femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945), cet événement a été organisé par l’établissement voisin « Alexandre DUMAS  ». Madame Alfandari, notre professeur de Français et Histoire/Géographie, nous a gentiment conviées à cette conférence.
I - La réserve citoyenne
Depuis les attentats de Janvier 2015, le Président François Hollande a réaffirmé sa volonté de créer « Une réserve citoyenne  » pour tous les Français, lors de son discours à l’Élysée. Il s’agit de permettre à tous ceux qui le veulent de faire du bénévolat dans différents services publics. En France, il existe 5 000 réservistes.
Certains réservistes peuvent ainsi développer leurs actions pour dénoncer toutes les discriminations envers les Femmes. C’est ainsi que nous avons pu écouter cette conférence donnée par deux historiennes de l’EHSS (École des Hautes Études en Sciences sociales).
II – Les femmes durant la Seconde Guerre Mondiale
Une guerre n’est pas seulement une affaire d’hommes ! Les femmes en font partie mais sont souvent dans l’anonymat en raison de leur sexe.
En 1939, dès la déclaration de guerre, la France met en place un plan d’évacuation dans les régions menacées par les combats.
Les femmes sont en première ligne car elles s’occupent des malades, des personnes âgés et des enfants. L’Alsace et la Lorrainesont annexées par l’Allemagne :15 000 jeunes filles sont incorporées de force dans la machine de guerre nazie, elles font beaucoup de marche à pieds de 6 à 10 km pour aller travailler de force sans nourriture, des produits leur sont parfois injectés pour mettre fin à leurs règles. Cependant, certaines femmes allemandes, protégeaient les femmes françaises : une femme allemande eu le courage de faire évader dix femmes françaises !
Ces femmes ont été baptisées les« Malgré elles  ». Il faudra attendre 2008 pour qu’elles perçoivent une indemnisation !
La guerre a été certes courte en 1940 mais elle a fait 100 000 morts et pas loin de 2 000 000de prisonniers en Allemagne.
Outre les hommes, les nazis prennent des ressources en France (industrielles et agricoles). Il devient difficile de s’approvisionner. Là encore, ce sont les femmes qui se chargent de trouver de quoi manger.
Le ministère du Ravitaillement est crée pour distribuer des tickets d’alimentation. Le marché noir se met en place, les femmes y ont recours pour améliorer le quotidien, mais il faut de l’argent !
Le Régime de Pétain conforte le statut de la femme : une femme n’est jamais majeure, les filles-mères sont rejetées par la société, l’avortement est interdit et lourdement condamné, aucune contraception n’est autorisée. Les femmes se retrouvent sans emploi,
En 1942 l’Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du STO pour compenser le manque de main-d’œuvre dû à l’envoi des soldats allemands sur le front russe, où la situation ne cessait de se dégrader. La Production du matériel de guerre par les femmes allemandes n’est pas suffisante. Les françaises vont prendre une place importante dans la résistance notamment auprès des réfractaires du STO : elles assurent leurs ravitaillement.
Elles peuvent être « courrier  », faire des transmissions, cacher des aviateurs anglais ou des juifs. Tout ceci a péril de leur vie. Nous retenons le destin incroyable de l’anthropologue Germaine Tillon ou encore du courage de Lucie Aubrac.
Ces femmes ont souvent agi dans l’ombre, avec une grande humilité. Elles ne pensaient pas être des héroïnes mais seulement faire ce qui leur semblait juste !
Catherine : « Ne jamais confondre Nazis et Allemands  »